Émotions et confinement : les fleurs de Bach à la rescousse Ingrid Sacré est massothérapeute à Ohey. Elle profite d’un troisième confinement des métiers de contact pour nous parler de son univers.
Comme tout le secteur des métiers de contact non médicaux Ingrid Sacré, massothérapeute à Ohey, est considérée comme « non essentielle ». Le contact, le toucher, voilà pourtant bien des domaines essentiels dans une période si anxiogène et incertaine.
Elle a été et elle est toujours aux premières loges pour prendre le pouls de nos humeurs et de notre mal-être. Nous sommes tous soumis à de rudes émotions depuis un an et cela se ressent chez Ingrid Sacré comme chez beaucoup de praticiens du mieux-être. Voyez sa fiche dans notre annuaire ou son site internet.
Pendant les confinements : un boom des demandes contre la nostalgie, la colère, le désespoir
Bien entendu, pendant les périodes successives de confinement, aucun massage ni aucune séance de réflexologie plantaire n’a pu avoir lieu. Cependant, Ingrid est aussi conseillère en Fleurs de Bach (élixirs floraux), aromathérapie (huiles essentielles) et gemmothérapie (macérats de bourgeons). Elle a donc continué cette partie de son activité.
« Pendant les confinements, j’ai constaté une demande beaucoup plus forte en Fleurs de Bach venant de clients habituels mais surtout de nouvelles personnes arrivées par le bouche-à-oreille ».
Les fleurs de Bach travaillent sur les émotions : routine, nostalgie, colère, angoisse, désespoir. Ces demandes reflètent ce que nous ressentons tous : une dégradation de notre bien-être psychosocial.
Pour des états légers, de l’inconfort, beaucoup préfèrent se tourner vers des alternatives aux médicaments. Quelques gouttes de ces élixirs floraux par jour agissent positivement sur les émotions négatives ou les humeurs. En tout cas, c’est ce qu’en disent les utilisateurs mais aussi leur famille qui voit souvent un réel changement dans le comportement.
Effet placébo ? Peut-être, même si des effets positifs ont été constatés chez les bébés et les animaux qui, a priori, n’ont pas conscience de ce que sont les Fleurs de Bach. Quoi qu’il en soit, chacun se fera son opinion et le succès de ces élixirs et le bouche-à-oreille joue plutôt en leur faveur.
Une approche rationnelle basée sur le résultat
S’il est vrai que dans le domaine des thérapies douces, on voit de tout mais aussi n’importe quoi, l’approche cartésienne d’Ingrid Sacré rassure.
« Ce n’est pas un don, ce sont des techniques anciennes ou plus récentes. Que ce soit le massage, le reiki, les huiles essentielles, les macérats de bourgeons ou les fleurs de Bach, ce que j’aime c’est faire prendre conscience que chacun a en soi les ressources de son mieux-être. En aucune façon, ces techniques ne se substituent à la médecine mais cela peut aider dans l’accompagnement ou préventivement. D’ailleurs si un praticien vous éloigne de votre médecin ou vous dissuade de prendre votre traitement, fuyez ! ».
Vous n’entendrez ici aucun discours de ce genre ni de référence ésotérique : "Dans mes différents stages et formations, j’ai moi-même été heurtée par certains discours un peu « olé olé ». Il faut prendre de ces formations ce qui nous parlent, faire son propre chemin. La clé c’est aussi de suivre plusieurs cursus différents avec des personnalités différentes pour se forger sa propre vision, éviter les maîtres à penser et les idoles. A part Patrick Bruel étant jeune, je n’ai pas le profil d’une adepte ou d’une fan" nous dit la praticienne.
Ce qui compte pour Ingrid Sacré, c’est le feedback des clients qui sont mieux dans leur peau, ont diminué leur inconfort allergique ou leurs douleurs articulaires par exemple. Et si c’est « simplement » se sentir mieux grâce à un massage cocoon et relaxant, c’est tout aussi important et même essentiel pour utiliser un mot à la mode.
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Comme une envie d’aider
Donc hormis Patrick Bruel, qu’est-ce qui faisait vibrer Ingrid ? Une envie d’aider l’autre. Dans les années 80-90, la psychologie n’était pas vraiment à la mode. C’était synonyme de pathologie lourde et non d’un accompagnement de vie. Devenir psy, c’est donc NON pour ses parents.
Qu’à cela ne tienne, quand une voie est faite pour vous, vous y revenez, quel que soit le temps qu’il faut. C’est en s’y intéressant pour soigner son fils qu’Ingrid apprend l’aromathérapie. C’est un parcours assez classique, celui qu’on lit dans beaucoup de magazines féminins et pourtant... Cette approche, en complément d’un suivi médical, porte ses fruits. Ingrid élargit ensuite ses connaissances avec les techniques de massages (3 ans de formation) et des formations en phytothérapie et plus particulièrement sur les propriétés des macérats de bourgeons.
Des approches et des profils de clients très différents
C’est avec sa boîte à outil bien remplie qu’Ingrid aide les autres dans des problématiques bien différentes.
- Les massages relaxants, drainants, énergétiques pour tous, qu’on ait une problématique spécifique de stress, de douleurs, de manque d’énergie ou simplement pour le plaisir de prendre soin de soi.
- Le reiki pour l’élimination des énergies intrusives, l’apaisement ou le regain d’énergie
- La réflexologie plantaire
- Les fleurs de Bach : après un premier entretien d’une heure, une heure trente où elle passe en revue les émotions dominantes de son client, Ingrid propose une fleur de Bach ou un mix qui permettra de travailler sur l’émotion problématique. Ce diagnostic fait déjà partie de la solution. Une émotion dominante peut être positive comme négative. Le but du jeu ? : ne pas nier l’émotion mais la rendre positive. Par exemple, une dominante « vigne » signifie une dominante de leader. La frontière peut être ténue entre le leader stimulant et le dictateur tyrannique. En fonction de la problématique et des émotions dominantes, on peut travailler la confiance en soi, l’anxiété, le découragement, la fatigue, la concentration, la colère, ... S’ensuivent ensuite 3 à 6 ou 8 séances espacées de 3 semaines en moyenne pour évaluer la progression. Très généralement, la situation d’améliore rapidement. Qu’il s’agisse de problème de concentration des étudiants ou de stress des parents en passant par des états colériques par exemple. Contrairement aux huiles essentielles qui peuvent être contrindiquées (pour les femmes enceintes par exemple), les fleurs de Bach peuvent être utilisées sans problème.
- Huiles essentielles : l’aromathérapie est indiquée pour le traitement émotionnel mais également physiologique. C’est généralement pour cette application qu’Ingrid les utilise auprès de ses clients : mieux dormir, éviter les chutes de tensions, cicatrisation, douleurs articulaires,...
- Gemmothérapie : Ce nom un peu barbare désigne une méthode naturelle qui consiste à utiliser les propriétés des tissus embryonnaires des végétaux afin de traiter certains désagréments : Trouble digestif, apaisement, rumination, allergie, ménopause. Les bourgeons de différents végétaux (figuier, sapin, aubépine,...) sont mis à macérer dans un mélange eau-glycérine-alcool.
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Les clients d’Ingrid ont donc des profils très variés. Tout le monde s’y sent à l’aise. De la grand-mère complexée qui n’a jamais osé se faire masser, au gendre cartésien qui ne croit pas à tout cela mais qui reconnait qu’avec les fleurs de Bach, il est beaucoup moins impulsif. De l’enfant qui stresse pour les examens au jeune adulte allergique qui a diminué ses antihistaminiques sans jamais couper le contact avec son médecin.
Pas besoin de croire, pas besoin d’être porté sur l’ésotérisme ou la philosophie orientale pour apprécier un moment à soi dans ce cabinet d’Ohey.
Voyez sa fiche dans notre annuaire ou son site internet.
Contact :
Ingrid Sacré, rue Brionsart 139 – 5350 OHEY
0475 34 82 93
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